Nos histoires

Vivre avec la SEP : Témoignage de Tracy

19 juillet 2022

Diagnostiquée d’une SEP peu après son 25e anniversaire, Tracy était terrifiée à l’idée que ce diagnostic la priverait des choses qu’elle aimait faire, comme courir et être active. Aujourd’hui, 15 ans plus tard, elle est la mère bien occupée d’un petit garçon de deux ans, Riley, et l’assistante de direction d’un cadre supérieur de Biogen. Elle parle de sa force intérieure et de son courage pour surmonter son diagnostic.

Transcription

« J’ai reçu mon diagnostic de SEP en 2007. Une semaine exactement après mon 25e anniversaire.

Cette nouvelle, pour moi qui étais extrêmement active, en forme, qui courait… J’avais peur que cette maladie me prive de mon identité et de ma capacité à marcher, à courir et à prendre soin de moi. Dès la première poussée, j’ai dû réapprendre à marcher. Il m’a fallu, disons, deux bonnes semaines au cours desquelles mes parents m’ont aidée à faire le tour du quartier, en me tenant.

Après m’être remise de cette poussée, et de plusieurs autres phases aiguës par la suite, j’ai toujours retrouvé la capacité de bouger les jambes, de courir, d’aller à la salle de sport et d’être active. J’ai décidé que la maladie ne m’empêcherait pas d’être qui j’étais et de faire ce que j’aimais. Je ne voulais pas qu’elle m’empêche de courir, ce qui a toujours été une partie très importante de ma vie, et j’ai dit : “Non, tu ne peux pas me prendre mes jambes, et je vais te montrer que tu ne me prendras jamais mes jambes.” Et j’y suis arrivée. En 2016, j’ai couru le marathon de Cape Cod et je l’ai terminé. En franchissant la ligne d’arrivée, je me suis dit : “Ha ! Regardez-moi. Regardez ce que je peux faire. Regardez ce que je viens de faire.”

En 2015, j’ai vu passer une offre d’emploi pour un poste d’assistante de direction chez Biogen, et tout ce que je savais de Biogen à l’époque, c’était que l’entreprise travaillait sur la sclérose en plaques. Je me suis dit : “Oh mon Dieu, il faut que j’aille travailler dans cette entreprise”.

En août 2019, j’ai appris que j’étais enceinte. J’étais très heureuse, car je me demandais si je pourrais fonder une famille et avoir une vie de famille avec ce diagnostic. Maintenant que Riley grandit, je veux lui montrer que ce n’est pas grave d’avoir la SEP. On a toujours la possibilité de faire ce qu’on veut. On peut toujours être fort. On peut réaliser ses rêves. Peu importe ce qui arrive, on peut vivre sa vie pleinement. »